lundi 5 mai 2008

Marathon de Long Branch, New Jersey

Ce deuxième marathon me faisait tellement peur. J'étais très insécure, j'avais des doutes sur ma capacité d'avoir une belle expérience. Même si je travaillais très fort pour que ce soit une expérience positive, je sentais le négatif rôder pas très loin ... C'est fou comment un marathon nous fait grandir!

Le vendredi matin, 7h00, moi, ma mère et mon chum prenons le départ pour Brooklyn, NY. Déjà, assis dans la voiture, mon moral change et je me sens fébrile. Ce sentiment me rassure, mais je reste prudente. Je ne lâche pas encore prise. Nous avons dormis chez mon oncle ou nous avons mangé le repas
pré marathon parfais; un festin de pâtes maison avec du bon poulet. Tout ça, en bonne compagnie. Je me sentais tellement bien. Tranquillement, l'énergie arrive dans mes jambes. Ça commence doucement!

Dans la nuit de vendredi à samedi, j'ai fait un rêve pré marathon. J'ai rêvée que je me présentais au marathon pour me rendre compte qu'il y avait une étape de vélo de 90 km avant la course. Comme il ventait et pleuvais, j'ai annoncé à mon coach (Jean-Yves Cloutier!!!) que je préférais ne pas rouler dans ses circonstances. Je me suis réveillée!

Samedi matin, en route pour Long Branch au New Jersey. Premier arrêt, l'expo du marathon. Une belle grosse tente qui ressemble aux tentes du Circle du Soleil. Il y avait des souliers de course à pied à vendre. J'ai évidemment saisie l'occasion de m'en procurer une paire. Imaginez ... 120$US pas de taxes au lieu de 205$ Canadien + taxes. Incroyable!

J'ai pris mon kit! Je vais porter le numéro 1394. Je me suis acheté un T-shirt à 5$ du marathon. Il fait fille, il est rose, trop cute! En après-midi, lunch, repos, ballade en voiture, souper, repos et dodo! Typique journée pré marathon ;-)

Ma nuit fut brève et bizarre. J'ai dormis comme un bébé de 9h30 à 1h00. À 1h30, j'étais prête à partir. J'avais les jambes qui me réclamaient de courir. C'était plus fort que moi. J'étais réveillée et je voulais me préparer. J'ai dû patienter jusqu'à 4h15 quand, à mon grand bonheur, ma montre m'a réveillée dans un léger sommeil.

J'étais super heureuse, fébrile et avec tout pleins de fourmis dans les jambes. JOIE! Mon déjeuner fut un classique de matin de course ... bagel nature, smooties au fruits des champs et melon d'eau.

Nous étions sur le site à 6h00. Je suis restée bien au chaud dans la voiture et c'est là que j'ai pris d'importantes décisions qui allaient influencer le reste de ma journée. J'étais assis devant mon sac. J'avais le choix entre ma montre GPS Garmin et ma montre Timex Ironman. Si je choisissais mon Garmin, j'allais probablement trop regarder ma vitesse et ne pas écouter mon corps. Mon choix a été facile. J'ai pris ma Timex. J'ai décidée de courir ce marathon selon mon feeling et surtout, de me faire confiance et de lâcher prise. J'avais aussi un autre choix à faire ... mettre ma petite bouteille de gel dans ma poche de chandail ou porter ma petite ceinture à gel. Après peu de réflexion, presque nonchalente, j'ai décidée de la mettre dans ma poche arrière de mon chandail, même si ça ballottais dans je cours. C'est bizarre comme décision car je savais pertinemment que ça allait m'énerver. Mais c'est quand même ça que j'ai fait.



Munie d'un élégant sac de poubelle, je me suis dirigée vers la ligne de départ avec ma mère et JP. C'était humide et frais, mais il ne ventait pas. Le temps ne passait pas assez vite et tout était rapide en même temps. J'ai fait le vide dans ma tête. J'ai arrêtée d'analyser, de me poser des questions, de m'inquiéter pour si et pour ça. Je me suis préparer à courir pour le plaisir.



Je me suis infiltrée entre les lapins de 4h30 et 4h45. On comprend assez rapidement par ce geste que c'était ma zone de confort. En fait, mon premier objectif pour ce marathon était de le terminer. Ensuite, dans un temps meilleur que celui de Philadelphie (4h42). Puis, si j'avais une pas pire journée, je pouvais me permettre de rêver à 4h35 et vraiment, si je suis super chanceuse, je visais 4h30. Mais là, je poussais pas mal mon objectif! Je ne me sentais pas trop réaliste d'y penser!!!



Le départ s'est effectué sans trop de problèmes. J'ai dû accélérer pour me faire un chemin parmis les milliers de coureurs. Nous étions 8500. 3500 pour le marathon et 5000 pour le demi. Tous partaient en même temps sur un chemin assez étroit.

Assez rapidement, je me suis retrouvé en avant du lapin de 4h30. Je me suis alors dit que j'allais essayer d'y rester le plus longtemps possible. Ça m'a alors servie de motivation pour toute ma course.




JP m'a suivi pour la première boucle de 21.1 km en vélo de montagne. J'étais très heureuse qu'il y soit, mais en même temps, je ne me préoccupais pas trop de lui car j'étais tellement concentrée sur ma course. J'étais concentrée sur mon rythme que je souhaitais constant et pas trop essoufflant pour me garder des réserves, tout en dépassant un peu ma zone de confort. Contrairement à mon premier marathon, je ne voulais pas courir en endurance fondamentale. Je voulais courir ce marathon comme une course.



Voici mes splits pour les 13 premiers miles:

Mile 01 - 00:10:03 (10:03)
Mile 02 - 00:19:46 (09:43)
Mile 03 - 00:29:34 (10:28)
Mile 04 - 00:39:26 (10:32)
Mile 05 - 00:49:14 (10:28)
Mile 06 - 00:59:03 (10:29)
Mile 07 - 01:09:00 (10:37)
Mile 08 - 01:18:08 (09:08)
Mile 09 - 01:28:50 (10:42)
Mile 10 - 01:38:38 (10:28)
Mile 11 - 01:48:34 (10:36)
Mile 12 - 01:58:29 (10:35)
Mile 13 - 02:08:13 (10:24)

Pendant cette première moitié, j'ai commencé à avoir confiance d'être capable de faire tout près de 4h30. Je visais ce chrono et rien ne m’arrêtait!

Au 13ième mile, l'énergie était super. Tous les demi marathoniens entraient au bercail et nous, les marathoniens, passions à côté de cette ligne d'arrivée tant convoitée pour refaire la même boucle. Je me sentais chanceuse de pouvoir continuer.

Aussitôt sortie de cette masse de coureurs et spectateurs, ce fut soudainement très tranquille. J'ai alors mentionnée ce fait à une coureuse à côté de moi et elle m'a répondu : ''It's going to be a lonely 13 miles.'' Je me suis alors mis à travailler psychologiquement pour rester positive et forte. C'est là que mes citations ont servies. Celles que je me suis répétées le plus c'est : ''Reste forte. Tu es capable. Pain is temporary, pride is forever. Tu vas y arriver. On ne lâche pas. Imagine, tu vas nager 3.9 km et rouler 180 km avant ce petit marathon quand tu feras ton ironman ... c'est rien!''

J'ai aussi pensée à tous mes collègues blogueurs qui me lisent et qui m'encouragent à continuer (merci!). J'ai également couru en pensée avec mon amie Vérane. Elle courrait à Montréal afin de se tester une dernière fois avant de s'inscrire pour le marathon d'Ottawa. Je crois que l'on s'est aidée car elle s'est inscrit! J'ai aussi pensée à des images que certains de mes amis mon prêté de par leurs expériences.


Au 18 ième mile, j'ai croisée ma mère et mon chum qui m'encourageaient avec une grande énergie. Sur la photo ci haut, je suis en train de leur dire : ''En bas de 4h30!'' J'entends ma mère me crier GO Sylvie!

J'étais motivée et je me sentais forte. Je visais maintenant en bas de 4h30! Imaginez, moi qui osait même pas rêver d'un chrono plus pas que 4h30. J'étais vraiment dedans. Je trippais, malgré une fatigue qui s'installait tranquillement. À chaque miles, je me disait : ''Cool! Mile 15. Super mile 17.
Génial, mile 19, WOW, mile 20, il m'en reste 6! Rien là! Anyone can run 20 miles, it's the last 6 that counts!''. Je commençais malgré tout à penser que j'allais faire connaissance avec LE MUR! Je me préparais tranquillement à l'affronter, au cas ou il déciderait de se présenter.

Au 21 ième mile, il s'est présenté sous forme de coup de barre musculaire tellement fort que j'ai dû marcher, pour la première fois depuis le début. C'est là que j'ai entendu mon chum me dire plus tôt ce matin que Rosaire, un membre de notre club de course lui avait dit que pendant un marathon, si on doit marcher, on ne marche pas plus que 30 secondes. Je me suis mis à compter jusqu'à 30 et j'ai repris ma course. Entre les miles 21 et 23, j'ai fait ça à 3 reprises. En poussant quelques gémissements et des Haaaaaa, Hooooooo, Aouch! Mon ischio droit et mon mollet de la même jambe criaient de douleur. J'ai aussi marché pendant les points d'eau, geste que je n'ai pas posé avant le 21 ième mile. PÉ-NI-BLE! Je me suis même dit : ''Un marathon, pu ja-mais!!!''
Soyons réalistes, c'était la douleur qui parlait!

Les 3 derniers km, j'ai tout donnée. J'ai donnée un coup de pied dans le derrière du MUR et je me suis mis à reprendre mon rythme normal du marathon. Au diable la douleur! Au dernier point d'eau, je marchais en buvant ma dernière gorgée d'eau du marathon. Puis, juste avant de reprendre mon rythme, j'ai poussée un ''Oh my goddddd!'', la tête bien basse. Un homme dans la soixantaine, voyant que je souffrais m'a alors dit : ''Come on, it's suposed to be fun!'' Je lui ai répondu : ''Believe me, I'm having a blast!'' Et dans le fond, c'était vrai.

Je le voyais de plus en plus que je pouvais finir en bas de 4h25. C'est ce qui m'a motivée le plus. Les derniers 200 verges, je pleurais de joie. Un coureur que j'ai dépassée m'a encouragé en voyant mon émotion! J'entendais les spectateurs me féliciter en criant mon prénom. Go Sylvie, your there! Je me sentais comme une rock star!

Voici mes splits entre les miles 14 et 26.2:

Mile 14 - 02:18:14 (10:01)
Mile 15 - 02:27:15 (09:01)
Mile 16 - 02:37:36 (10:21)
Mile 17 - 02:47:31 (10:35)
Mile 18 - 02:57:50 (10:19)
Mile 19 - 03:08:19 (11:09)
Mile 20 - 03:18:39 (10:20)
Mile 21 - 03:29:16 (11:17)
Mile 22 - 03:40:15 (11:39)
Mile 23 - 03:51:21 (11:06)
Mile 24 - 04:02:30 (11:09)
Mile 25 - 04:12:40 (10:10)
Mile 26 - 04:22:53 (10:13)

Mile 26.2 : 04:24:47



J'ai tellement doutée. Mais je l'ai maintenant fait. Un marathon de plus dans mes jambes et une expérience absolument mémorable.



Le sentiment d'accomplissement que je ressens est indescriptible. Et je suis si heureuse d'avoir prise les bonnes décisions le matin dans la voiture qui ont été parfaites pour moi.

- Ma montre. Juste de voir les chronos au miles m'ont suffit. Mon GPS ne m'aurais pas permis de me laisser autant aller. Elle m'aurait nuit. Elle m'a nuit dernièrement. Je vais la laisser de côté pour quelques semaines. Ça me fera du bien.

- Ma nutrition. Ma fameuse petite bouteille de gel n'est pas restée longtemps dans ma poche de chandail. Ça m'énervait plus qu'autre chose. Je l'ai alors gardé dans ma main. Tout simplement! Et le positif dans ça c'est que ça m'a permis d'y pensé d'en prendre du gel. Dès le début du marathon, je me suis improviser une stratégie de nutrition. J'allais alterner à tous les 2 points d'eau entre au premier, 1 shot de gel + de l'eau et au deuxième, du Gatorade et de l'eau. Je n'ai pas manqué d'énergie calorique. Mon mur a été causé par mes douleurs à ma jambe droite. J'ai peut-être manqué de sodium. Mais pas de glucide, j'en suis pas mal certaine. J'ai pris des quartiers d'oranges quand on nous en offrait. J'ai bu du coke plat vers le 20.5 mile pour nettoyer mon estomac. Génial! Ça fonctionne bien, mais il faut le jumeler avec de l'eau. Vers la fin du 22 ième mile, je me suis payée une gâterie pour me relevée le morale, des jujubes à l'orange. J'ai dévorée le sac de 100 calories avec grand bonheur! Un moment de soulagement pendant le creux du MUR.

J'ai eu des coups de coeurs pendant la course. Cet homme de 65 ans qui m'a dit d'avoir du fun, et bien à la tente de bouffe, je l'ai félicité. En jasant, il m'a dit son âge et m'a mentionné que c'est son 9 ième marathon CETTE ANNÉE! 65 ans! Tous en bas de 4h30. Il en cours un autre dans 2 semaines. C'est mon nouvel idole.

Dans le deuxième tour, un jeune de 13-14 ans m'a donné mon eau en courant à côté de moi. Ça m'a fait tripper. Il m'a encouragé et m'a donné une petit tape sur le dos comme pour me donner un petit élan. Il ne le sait pas à quel point il m'a aidé!

Un couple fin soixantaine qui ont passé la matinée sur leur balcon à jouer du tambour et nous encourager. Mignon!

Le gars au tapis pour le chrono qui m'a presque pris dans ses bras à mon passage tellement il était chaleureux dans ses encouragements.

Mais le summum de cette journée c'est de terminer le marathon dans les bras des gens que j'aime. Ma mère et mon chum. Leur présence fut fort appréciée. Merci pour tout!



Il est quand le prochain marathon ?

17 commentaires:

Anonyme a dit...

Enfin, ce récit que j'attendais avec tant d'impatience! Quelle émotion!! Wow, un énorme BRAVO Sylvie pour cet accomplissement!!!
C'est vraiment merveilleux!

Les photos sont très chouettes! Merci JP! ;-)

Vérane

Serge a dit...

Très beau récit et belle expérience. C'est stimulant de se surpasser en établissant un nouveau record. En plus, tu as la chance de voir du pays.

En regardant tes chronos... On voit que tu as 'frapper' un mur vers le 21ième mile.. mais tu as surmonté l'épreuve.. et tu as repris le tempo vers le 24ième mile. Tu es forte!

Dean serait fier de toi!

binnie a dit...

c'est merveilleux de te lire, on a l'impression d'y être avec toi. Je n'ai donc pas d'excuses, un jour aussi je m'y mettrai à cette distance. Bravo Sylvie! tu es un bel exemple à suivre. Et oui les photos sont très chouettes!

Anonyme a dit...

Superbe récit, superbe performance! Tu m'épates! Repose-toi bien!
À +
Pat

Anonyme a dit...

BRAVO Sylvie... ton récit me donne presque le goût d'en faire un marathon... mais je crois que j'ai besoin de beaucoup plus de pratique... encore bravo!

André VD

Véronique a dit...

Wow, bravo, bravo et encore bravo ! Tu as fini en force !
Est-ce qu'il y avait des bornes au kilomètres aussi ? Les miles, ish, ça ne me dit pas grand chose ! Maudits Américains :o).

Merci pour ce beau récit !!!
Tu t'es écoutée et ça a donné un résultat génial !

Véronique a dit...

Ah oui et je voulais te demander, tu n'as pas trouvé difficile ça que ce soit deux "loops" ? Ou ça t'a aidé ? J'aurais trouvé ça difficile/décourageant !

Sylvie a dit...

À propos des 2 loops, au départ, j'avais peur de trouver ça plate. Mais je me suis fait des points de repères au premier tour afin de m'encourager au deuxième. C'est certain par contre que je préfère 1 loop, mais 2, ce n'est pas si pire!

Merci à tous pour vos encouragements. Je suis sur un hi incroyable ;-)

Marc Ultrarunner a dit...

Bravo Sylvie, c'est une très belle réussite ! Très motivant de lire ton texte, j'ai l'impression d'y être allé avec toi ;-)

Malgré les difficultés, tu es restée positive et tu as continuée à aller de l'avant, cela démontre ta force de caractère !

Encore une fois, FÉLICITATIONS !

PS Est-ce que le 50 km de Lévis est encore dans tes plans ? Je suis certain que tu peux bien le réussir ;-))

A+

Marc

Sylvie a dit...

oh! Merci Marc.
Ça me travaille fort le 50 km de Lévis. Je me donne 2 semaines pour récupérer et prendre ma décision!

Véronique, pour répondre à ta première question, non, pas de bornes au km ... mais ça ne m'a pas dérangée! J'ai plutôt aimée ça. J'avais parfois l'impression que ça passait plus vite ;-)

Anonyme a dit...

Félicitaion pour ton marathon SOUS les 4h30! Deux objectif dans la même journée d'atteint. C'est super!

héhé "Believe me, I'm having a blast" ça rappel certains souvenirs! Je sais pas pourquoi mais on y retourne toujours quand même!

Anonyme a dit...

Très beau marathon, félicitations pour la superbe expérience et pour le très bon chrono !! Ce sera quand, le troisième ? ;-) Tant que tu n'as pas de bébé, profite pour en courir un autre le plus tôt possible ! :-)

D'après les photos, j'ai l'impression qu'il n'y avait pas beaucoup de public au bord de la route... ce n'était pas trop solitaire ?

Je te souhaite en tout cas une rapide récupération, tout en profitant de ces doux moments de l'après-marathon !

Anonyme a dit...

1000 fois bravo...
nb: tu écris très bien.
Frank

Véronique Meunier - Triathlon a dit...

Wow! I'm impress! C'est vraiment une belle course que tu as fait!
Je suis sûre que tu es hyper fière et contente de toi! Bravo!!!

Merci d'avoir pris des nouvelles de ma grippette: je crois qu'elle s'en va tranquillement!

Anonyme a dit...

C'est vraiment un bon récit. Ça me donne le goût d'aller courir un marathon!

J'ai tellement apprécié mon premier marathon que j'ai parfois peur de ne pas autant aimer le deuxième. Après avoir lu ta course, j'ai l'impression qu'un deuxième c'est encore mieux qu'un premier!

Bravo pour ton excellent résultat!

Sylvie a dit...

Pablo, non, je n'ai pas trouvé ça solitaire. Il faut dire que je n'ai jamais couru un marathon à grande foule comme celui de New-York par exemple.

Martin, c'est sûr que le premier marathon, c'est spécial. Il n'y aura plus jamais cette première expérience. Les prochains t'apporterons autres choses. C'est aussi trippant, juste différent.

Anonyme a dit...

J'ai été très honorée de faire partie de ton équipe de support pour le marathon de Long Branch. J'ai adoré mon expérience et compte y retourner aussitôt que ce sera possible. Je suis très fière de toi Sylvie et JP aussi.

Ta maman qui t'aime XOXOXO