jeudi 28 mai 2009

Plan de match

Comme je l'ai mentionné dans mon dernier billet, ma relation avec la nourriture n'est pas toujours saine. C'est un aspect de ma vie que je travaille depuis 5-6 ans. J'ai fais beaucoup de chemin depuis mais ça reste quelque chose que je dois entretenir tout le temps.

Mon problème est celui que beaucoup de gens ont. Je mange mes émotions. Bon! Tout le monde mange ses émotions, à un moment ou un autre dans leur vie. Moi, c'est un problème car ça peut être excessif. Et dans l'excès, il y a d'autres émotions qui surgissent et ça peut devenir un cercle vicieux. Ce cercle, je l'ai brisée quand je me suis prise en main à 27-28 ans. Mais aujourd'hui, et pour le reste de ma vie, je dois m'assurer de ne pas retourner dans ce cercle vicieux. C'est là ou le sport m'aide à ne pas y retourner. Avec le sport, je me dépense, je me défoule, je me sens en vie. Si je ne bouge pas et que je mange tout croche, je commence à me sentir déprimée et pas bien dans ma peau. Je ne veux plus vivre ça. Plus jamais de ma vie!

Depuis ma sortie de l'hôpital et bien vous le savez, je ne fais plus de sport. Mon niveau d'énergie a beaucoup baissé dû à ma médication et mon moral a été mis à dure épreuve. C'est dans ses moments que l'on se rend compte à quel point les choix que l'on fait dans notre vie sont importants et nous tiennent à coeur. C'est quand on ne peut plus faire quelque chose qui nous rend heureux que l'on se rend compte à quel point ça nous rend heureux. Depuis un peu plus de 2 mois, je mange mes émotions. Big time!

Mardi, j'ai atteint mon creux. Une journée de merde côté alimentation. Déjeuner correct, sauf qu'après ça s'est gâté. Pâtes sauce rosée avec fromage ... en grosse quantité pour le souper, une barre de chocolat Twix en après-midi et en soirée ... 18 biscuits Oréo. DIX-HUIT!!! Zéro fruits et légumes. Bon, certains pourront se dire que ce n'est pas si pire que ça, que je suis trop dure sur moi-même, que ça arrive à tout le monde, etc. Ce n'est pas tant ce que j'ai mangé ou même la quantité qui est le problème ... c'est le pourquoi et l'émotion qui est derrière ce geste qui me dérange. Quand j'ai décidée de manger les biscuits, je n'avais pas faim. Mais je me suis habillée, je suis sortie de chez moi pour aller à l'épicerie, j'ai acheté les biscuits et j'en ai mangé 18. Et ce n'était pas plaisant. Je ne me faisais pas plaisir. J'entrais dans un vieux pattern. Ça m'a réveillée.

Je ne crois pas aux régimes. Je crois aux bonnes habitudes de vie. Je ne crois pas qu'il faut se priver. Je crois qu'il faut avoir un équilibre. Je suis gourmande. J'aime le sucré, le salé, le gras. Mais j'aime aussi les fruits et les légumes, les goûts frais et léger et j'aime les mets épicés.

Aujourd'hui, je me reprends en main. Je vais reprendre le contrôle de mon alimentation. Écouter ma satiété, manger plus de légumes, plus de protéines, plus de poisson, moins de sucres simples. Retrouver une alimentation saine et équilibrée tout en me gâtant de temps en temps mais de façon raisonnable. Le pire, c'est que je suis super au courant de ce qu'est une bonne alimentation. Faut juste que je le mette en application. C'est là que je devrai faire preuve de discipline.

Je suis à deux semaines maximum d'accoucher. Je pense beaucoup à mon plan de match post-accouchement. J'ai hâte de retrouver mon corps et de recommencer à bouger. Ça fait quelques jours que je prépare le tout dans ma tête et voici ce que je pense faire, après la naissance de bébé.

Premièrement, mon alimentation. Comme expliqué ci haut, ça commence maintenant. Mon objectif est de reprendre mon poids d'avant ma grossesse mais aussi, de perdre 10 à 15 lbs supplémentaire. Je veux descendre mon taux de gras à 18%. Ça prendra le temps que ça prendra. Je ne me donne pas de ligne de temps pour y arriver. Pas pour l'instant en tout cas!

En deuxième lieu, je vais me donner deux semaines de repos/adaptation à ma nouvelle vie de maman. Prendre le temps de récupérer de l'accouchement, vivre au moment présent avec bébé, établir une relation avec bébé, etc.

Ensuite, pendant quatre semaines, je vais réintégrer du yoga et de la musculation dans ma routine de vie. Je vais y aller à mon rythme, selon mon énergie. J'ai un beau programme de musculation que je peux faire à la maison avec mon bébé. Je vais aller prendre des marches aussi avec la poussette. Pendant ses marches je pourrai intégrer des squats, de la marche rapide, des étirements, etc. Aussi, si j'ai du temps, c'est à dire que si les boires de bébé me le permettent, je vais retourner à la piscine pour des petites séances de 30 minutes, question de continuer ma familiarisation de l'eau et faire travailler mon cardio.

Après 6 semaines, je vais retrouver mes souliers de course à pied. En fait, c'est ce que les spécialistes recommandent. Il faut donner du temps à son corps de se replacer avant de pratiquer un sport d'impacte. Je vais suivre un programme de mise en forme qui vise un 10 km ... possiblement celui du marathon de Montréal, on verra!

À travers ça, quand mon plancher pelvien va me le permettre (!!!), je vais retrouver mon vélo pour des petites sorties et retourner nager pour devenir une triathlète!!!

Le tout se fera dans le plus grand plaisir possible. Pas de pression. J'ai envie d'être heureuse, d'être bien dans ma peau. Bouger me donne de l'énergie et me rend heureuse. J'ai la ferme intention de répondre à ses besoins!

mardi 26 mai 2009

Peur vs objectifs!

Ça fait maintenant plus de 2 mois que je ne bouge plus. Ça me rend insécure et ça me fait peur. J'ai l'habitude de bouger tout le temps. Même quand j'ai eu mes quelques blessures, je trouvais toujours le moyen de bouger quand même. Rien faire pendant 2 mois ... ça fait une éternité que je n'ai pas vécu ça. Ça me rappelle une autre époque de ma vie. Une époque où je dormais, où je n'étais pas heureuse, ni bien dans ma peau. Un époque révolue ... thank god!

Je le sais bien que je vais recommencer à bouger aussitôt que mon corps va me le permettre. Mais j'ai étrangement peur.

J'ai peur de trouver ça pénible. De devoir repartir à zéro. D'avoir de la difficulté à revenir à la forme physique que j'avais avant ma grossesse et même, que ça me prenne des années à reprendre (je le sais, c'est irrationnel!). Car bien que je me sois un peu habituée à la souffrance des entraînements difficiles, je n'aime pas souffrir. Je suis fière quand je passe à travers d'un moment souffrant, mais c'est très difficile pour moi de pousser mon corps dans cette zone de souffrance. Je trouve ça confortable, voir rassurant de courir mollo, de ralentir quand je n'en peut plus. Et pourtant, je crois que c'est ma tête qui me lâche avant mon corps. Car je n'aime pas la douleur, je n'aime pas souffrir. C'est la même chose en vélo. Je pense que j'ai un bon potentiel pour être forte en vélo. Je me suis améliorée l'été dernier. Mais je le sais que je me limite quand ça devient trop difficile ou trop souffrant. Je ne pousse pas assez.

J'ai aussi peur d'avoir des blessures. J'ai pris un peu plus de 40 lbs pendant ma grossesse, à ce jour ... je devrai donc perdre du poids afin de retrouver mon énergie d'avant grossesse! Même que j'ai bien l'intention de non seulement revenir ou j'étais côté poids mais de finalement perdre les 10-15 lbs que j'avais en trop. Mais ça aussi, ça me fais peur. Car je suis gourmande. C'est un grand combat moi et la bouffe. Pas trop disciplinée de nature, j'ai souvent de la difficulté à faire de bons choix alimentaires. C'est exactement pour cette raison que j'avais encore 10-15 lbs à perdre pour avoir mon poids idéal. J'espère donc trouver la motivation pour y arriver. Je me prépare tranquillement à le vivre ...

Ses peurs m'offrent une possibilitée de me fixer des objectifs.
J'en ai deux.

1. Travailler mon mental. Accepter de souffrir et de travailler plus fort. De pousser la limite de mon corps afin de briser des barrières qui m'empêchent de m'améliorer. Car j'ai envie de m'améliorer. Ce n'est pas une fin en soit, mais c'est toujours le fun d'être meilleur que notre dernière fois!

2. Développer une relation saine avec mon alimentation. En fait, c'est un travail que je fais depuis DES ANNÉES! Mais cette relation est loin d'être parfaite. Bien que je ne cherche pas la perfection (ça m'énerve la perfection!), je cherche un équilibre qui me permettra de ne pas plonger dans le gros bol de crème glacée (mon vis!) quand je n'ai pas faim. Arrêter de manger mes émotions. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Je suis motivée. À bat mes peurs! Je n'ai qu'une vie à vivre :-)

lundi 25 mai 2009

À bientôt!

Ça fait 37 semaines et quelques jours que tu habites mon corps.
Je n'aurais jamais cru m'attacher autant à toi avant même de te voir en chair et en os. En fait, quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai craquée. Tu avais 12 petites semaines. Je t'ai trouvé trop cute et déjà, je t'ai vu nous faire un sourire. Ton bras a bougé et je t'ai saluée. J'ai pleurée de joie. C'était la première fois que je communiquais avec toi. C'était notre premier contacte. C'était magique!

Notre route a été parsemée d'épreuves, mais je n'ai jamais douté que tu faisais tout pour venir à nous en pleine santé. J'ai cru en toi, dès le premier jour. Pendant notre séjour à l'hôpital, je t'ai demandé de continuer ton chemin le plus longtemps possible. Je suis bien heureuse que tu m'ai entendu! J'ai confiance que ta naissance ira bien. Que ta venu dans notre monde sera heureuse.

Je ne sais pas encore à quel moment exactement j'aurais la chance de te rencontrer mais je peux te dire que j'ai très hâte de t'accueillir dans ma vie. Je suis déjà très fière de toi. Je suis prête à t'offrir une place de choix dans ma vie. J'ai hâte de te connaître, de te donner ton nom, de te voir, de te serrer dans mes bras, de te présenter ton merveilleux père qui lui aussi, a très hâte de te rencontrer!

Il y a tant de choses que j'ai envie de te dire. Tout de suite. Maintenant. Mais je vais commencer par cette chose simple et essentiel, une promesse que je te fais pour le reste de ta vie ... je promet de t'aimer et de te respecter. De t'offrir une belle vie dans laquelle tu pourras te développer en la personne que tu désir devenir.

À très bientôt !

New York vs Philadelphie

Je prends encore plus de recul depuis la nouvelle déstabilisante de mon acceptation au Marathon de New York. Sur le coup de l'émotion, le rationnel n'existait pas. Là, je réfléchie. Il faut dire que j'ai pas mal de temps pour réfléchir ses jours-ci!!! Je pense aux différentes options qui s'offrent à moi pour le mois de novembre. Courir à New York ou à Philadelphie? ... Hummm, bonne question!

Voici ma liste de pour et contre entre ses deux événements ...

New York - POUR
  • Ben, c'est NY! Need I say more ...
  • Lise va le courir et il est possible que je puisse le faire avec elle.
  • Hélène le cours aussi ... toujours le fun de partager la même route qu'une amie gazelle!
  • J'ai déjà payé mon inscription et je ne sais pas encore si c'est transférable et/ou remboursable. C'est quand même 275$ + 18$ pour la loterie.
  • Du bon temps en famille car j'ai mon oncle qui habite Brooklyn, donc mise à part le coût de l'événement, ça fait pas cher pour un long week-end.
  • La possibilitée de dire que j'ai couru le marathon de NY 5 mois après la naissance de bébé ... !
New York - CONTRE
  • Très peu de temps pour m'entraîner. 14 semaines seulement après 5 mois sans courir, 3 mois sans faire de sport et une nouvelle vie de maman.
  • Peur de me mettre trop de pression côté entraînement pour atteindre un minimum sans me blesser. J'ai envie de vivre mes premiers mois avec bébé dans le plus de zénitude possible et si je suis fatiguée par un entraînement trop exigeant, je ne souhaite pas en faire vivre les conséquences négatives à moi-même, bébé et JP. Et quand je parle d'entraînement exigeant, ce n'est pas pour atteindre un personal best au marathon, c'est pour atteindre un minumum de forme physique pour apprécier ma course, sans me blesser.
  • Si je le cours en 2010 et que je dois payer 2 fois ... ça fait cher pour un marathon. Ça reste à confirmer par contre ...
Philadelphie - POUR
  • J'ai trois semaines de plus pour m'entraîner.
  • J'ai l'option de courir un demi-marathon ce qui me met beaucoup moins de pression et possiblement beaucoup plus de plaisir.
  • JP, mon amoureux, y va pour courir le marathon.
  • Ma mère a accepté de venir pour nous aider avec bébé.
  • J'ai pleins d'ami(e)s qui considèrent y aller. Méchant trip de gang en perspective!
  • C'est un bel événement que je connaîs.
  • C'est une ville que j'adore.
Philadelphie - CONTRE
  • Ce n'est pas NY!
  • Je l'ai déjà fait.
Voilà! C'est LÀ que je suis rendu dans ma réflexion.
Bien sûr, mon accouchement va déterminer beaucoup de chose aussi. Une césarienne, on oublie le marathon pour cette année.

J'attends aussi de me faire confirmer par l'organisation du NYC Marathon si je peux transférer ma candidature en 2010. Si c'est le cas, je vais aller à Philly, c'est pas mal certain. Je n'ai pas envie de courir un marathon épuisée. C'est supposée être le fun de courir et je veux que mon retour à la course à pied représente ce plaisir. Alors la règle d'or sera de respecter mon corps et son rythme. Mon retour peux se faire facilement ou difficilement. Je dois me laisser le temps de le vivre avant de prendre une décision!

jeudi 21 mai 2009

Un peu (...) de recul !

Quand je me suis inscrite à la loterie du Marathon de New York, je ne croyais sincèrement pas être choisie. Je m'étais dit qu'au pire, je refuserais et que je participerais l'année suivante puisque c'est transférable d'une année.

Mais là, je suis devant le fait accomplie et dans ma tête, les choses se compliquent. J'aime les défis. J'aime courir. J'aime courir des marathons, c'est ma distance préférée!

J'ai tellement eu une grossesse plate, ordinaire et par moment assez difficile que je prends ça comme un cadeau de la vie et ça m'interpelle au plus haut point. C'est comme si la vie me donnait une opportunité de vivre quelque chose de gros dans une année de merde. Bon, avoir un bébé, ce n'est pas merdique, loin de là. C'est un grand bonheur. Le plus grand! Je parle plus au niveau de mon corps et mon manque de sport. Le défi ... courir un marathon un peu moins que 5 mois après mon accouchement. Je trouve ça sti-mu-lant. Je l'avoue, je me sens complètement cinglée de même penser sérieusement à le courir cette année. Mais en quelque part, j'aime ça être cinglée! Ça rend la vie intéressant!

Mon amie/collègue coureuse Lise a également été sélectionnée. Elle veut le courir pour le fun elle aussi dans à peu près les même temps que moi. Donc pas de personal best, juste du gros fun. Elle va traîner son appareil photo avec elle et croquer des moments sur le vif de ce bel événement. Je me vois tellement le courir avec elle. Ça aussi ça me stimule.

J'en ai parlé à mon médecin interniste aujourd'hui. Elle était super contente pour moi. Elle l'a même écrit à mon dossier! Hi hi! Je suis étrangement fière de ça! Ma médication sera différente après la grossesse et je vais retrouver mon énergie pour m'entraîner selon elle. C'est encourageant! Côté obstétrique, tout dépendra de mon accouchement. Si j'ai une césarienne, je dois oublier le marathon. Mais si mon accouchement se passe sans complications et que bébé et moi allons bien, personne de voit pourquoi je ne pourrais pas le courir cette année ce marathon. Yé! Je souhaite que la théorie grossesse de merde = accouchement de rêve soit vraie!!!

J'en ai glissée un mot à mon coach également. Il a rie! ''Quel ironie'', dit-il!!! Je suis d'accord avec lui. Il est prêt à me préparer dans le cas ou je décide de le courir. Normalement, je ne consulte pas mon coach pour des entraînements. J'aime bien me débrouiller tout seul. Mais là, je vais faire appel à ses services et je vais l'écouter religieusement. Je vais lui faire confiance.

Je ne jette pas l'encre tout de suite. Je vais me laisser le temps d'accoucher et de récupérer de cet accouchement. Commencer à courir pour voir comment mon corps répond. Je déciderai 2 mois avant je crois. Enfin, si je le peux.

Au pire, ce sera en 2010. Avec mon amoureux! Il ira chercher sa qualification dans le cas échéant!

mardi 19 mai 2009

Émotion vive!

Moi qui ne gagne JAMAIS rien. J'ai participé à de nombreux concours dans mes 33 ans d'existance et je n'ai JAMAIS rien gagné. JA-MAIS! Et en plus, je suis toujours la dernière pigé dans tout. Pfffffff!

Là, cette année, je décide qu'il serait une bonne idée de m'inscrire au Marathon de New York dans l'espoir de pouvoir le courir dans quatre ans. Car après quatre ans d'inscriptions à cette loterie, ils t'acceptent automatiquement.

Je viens de recevoir un beau courriel m'annonçant que j'ai été accepté pour courir ce magnifique marathon CETTE ANNÉE!!!!!!!

Ben là!
Grrrrrrrrrr.



Je fais quoi ... (à part encadrer ma super lettre de confirmation et m'énerver pendant des heures durant à rêver à ce marathon, que j'aurai couru l'année où j'aurai donné la vie!)?

Il me reste 165 jours.
Ça fait 3 mois et 2 jours que je ne cours plus.
Ça fait 2 mois et 2 jours que je ne fais plus d'exercices.
Je suis supposée accoucher d'ici 3 semaines, selon mes médecins.
En principe, si j'ai un accouchement naturel, sans césarienne, je vais pouvoir recommencer à courir 6 semaines après mon accouchement. Donc, je vais recommencer à courir autour du 19 juillet ... genre!
Disons que je recommence le 19 juillet. Ça me laisse 14 semaines pour me préparer à ce marathon ... après 5 mois sans courir!

C'est de la folie?
Haaaaaaaa!!!!

J'ai vraiment envie de le faire. Quelle belle source de motivation post-accouchement. Et puis moi je dis que la folie, c'est bon pour la santé!

dimanche 17 mai 2009

J'ai hâte!

J'ai hâte ...
  • de perdre mes eaux.
  • d'accoucher.
  • de connaître le sexe de notre bébé.
  • de voir la réaction de mon amoureux à la naissance de bébé.
  • de voir ma réaction à la naissance de bébé.
  • de voir ma chienne Muscade rencontrer le nouveau membre de notre famille!
  • de commencer ma vie de mère.
  • de passer mon premier noël avec bébé dans ma famille à Brooklyn.
  • de voir mes parents devenir grands-parents.
  • de retrouver mon corps.
  • de retrouver mes ''skinny'' jeans!
  • de retrouver mes souliers de course à pied.
  • de courir sous la pluie.
  • de courir sur la montagne.
  • de courir tout court!
  • à ma première sortie de vélo post-natal.
  • de rouler avec mes amies invincibles.
  • de faire une sortie Vélocia.
  • de recommencer à m'entraîner.
  • d'écrire mes récap. sur mon blogue le dimanche.
  • de tenir à jour mes donnés d'entraînements.
  • à ma première course post-natal.
  • de voir mon enfant tenir une pancarte d'encouragement pendant une de mes courses ... Go maman Go! hihi!
  • d'être accompagné de mon enfant pour encourager mon amoureux, son père pendant ses courses à lui!
  • de courir mon prochain marathon.
  • de courir mon premier ultra marathon.
  • de retourner dans l'eau.
  • de vaincre ma peur de l'eau.
  • d'être capable de nager le crawl.
  • de nager en eau libre sans avoir peur.
  • de vivre mon premier triathlon.
  • d'entendre de la voix de Mike Reilley: ''Sylvie Mallard from Montreal, You are an Ironman!''
  • de partir en voyage, loin loin loin avec ma petite famille :-)
  • de voir mon bébé grandir, avec moi et avec mon amoureux.

Malgré tout, j'essaie, le plus possible, de vivre au moment présent. Mais mes rêves et mes désirs me font avancer. Je les fais vivre dans ma tête. Je les nourries. Et cette liste va continuer à s'allonger tout au long de ma vie! J'aime ça comme ça!

lundi 11 mai 2009

Ça sent la fin ... !

Quand on entend des femmes dire que les deux derniers mois de la grossesse sont les plus difficile, ELLES ONT RAISON !!!

J'ai eu un choc hier!
J'avais envie d'aller à la piscine pour aller ''perdre'' mon poids de grossesse dans l'eau pour quelques instants. Trente minutes avant mon départ, je décide qu'il serait peut-être sage d'essayer mes maillots, au cas ou ils ne me feraient plus. Je commence par mon bikini préféré qui m'allait à merveille il y a 7-8 semaines. Le bas, ça allait. Le haut ... pas capable de le fermer! Grrrrrrr. Petit moment de découragement, je l'avoue. J'essaie l'autre, c'est pire que pire, je déborde de partout. J'essaie mon vieux maillot une pièce trop grand ... mes seins veulent fuir le maillot. C'est officiel, je suis déprimée. D'autant plus que j'allais rejoindre mon amie Mélanie à la piscine. Je n'aime pas revenir sur ma parole, surtout à la dernière minute. Elle est compréhensive mon amie et m'a dit les mots pour me rassurer.

Pour me consoler, j'ai sortie mes jeans pré-grossesse pour les regarder. Ça m'a rassurée. Jadis, je POUVAIS entrer dans ses jeans et après ma grossesse, je VAIS les retrouver. Après, je suis allée annoncer à mon amoureux que j'étais officiellement déprimée ... il n'a pu s'empêcher de me regarder avec un sourire complice et remplie de tendresse et ça m'a fait rire aussi. J'ai rie et pleurée en même temps ... ça m'a fait du bien! Mon amoureux s'occupe bien de moi. Nous vivons vraiment cette grossesse à deux. C'est merveilleux!

Ça sent la fin. Je suis impressionnée par les changements que mon corps subit. Quand je pense que mon ventre est à son plus gros, ça grossit encore. Moi qui pensait que mes seins resteraient à cette grosseur ... ben non, ça grossit encore.

Je suis maintenant à 1 mois d'accoucher. J'enfle de partout. Je ne reconnais plus mes doigts et mon pied droit entre difficilement dans mes chaussures. Et que dire me ma cheville ... pas très jolie. Vive les bas de compressions!


Mes articulations me font mal. Particulièrement mes doigts. Il paraît que c'est normal. Ajoutez à ça l'effet amortissant de mes médicaments et ça donne un résultat bien ordinaire.

La nuit, je ne sais plus comment dormir. Je dors bien seulement 1 nuit sur 3 car ça me prends 2 mauvaises nuits pour me fatiguer assez pour bien dormir une nuit. Et quand bébé a des poussées de croissances, on dirait qu'il faudrait que je dorme debout. Sur le dos, je ne suis pas bien car je me sens écrasée et sur les côtés, bébé bouge, voir rouspète car ça me donne l'impression que je l'écrase (!) et il/elle me le fait beaucoup sentir! J'ai essayée le truc de mettre des oreillers entre mes jambes et dans mon dos ... ce n'est pas pour moi!

La semaine passée, j'ai eu quelques nuits avec de longues pauses sans dormir. C'est drôle car bien que ça me maganait le lendemain, ça ne me dérangeait pas de ne pas dormir de 2h30 à 4h30 le matin car je m'imaginais que ce temps, je le passais avec mon bébé. C'était comme une pratique pour ce qui s'en vient :-)))

HA! On m'avait avertie que mes abdominaux seraient très étirés vers la fin. Ça y est! Ça tire. Mal de dos aussi, mais ça, c'est depuis 1 mois déjà. Hier, j'ai trouvé un super duo pour me faire du bien. Pad électrique chauffant et massage de mon amoureux. Génial! Aujourd'hui, je vais transformer ce duo en trio en y ajoutant quelques positions de yoga pour étirer mes muscles de dos et d'abdominaux. Ça me fera du bien.

La chambre de bébé est presque terminé! Voici quelques photos...


Mon amie d'enfance, Stéphanie est une vrai artiste. Je lui avait demander de me faire une muraille au thème des abeilles et c'est ce qu'elle m'a livrée. J'ADORE ça. Ça donne une petite touche de magie dans la chambre. Bébé aura de quoi se régaler!


Projet DIY. Mon amoureux a recyclé un vieux meuble (laid!) d'IKEA en mélamine bleu poudre que j'avais. Il l'a peinturé, solidifié et j'ai changé les poignés. C'est notre table à langer. Je vais ajouter des cadres au dessus avec des photos de notre bébé que je vais traiter dans photoshop en sepia.

Je suis très heureuse d'être à la fin. J'ai hâte de vivre l'accouchement. C'est drôle, j'en avais une peur bleu avant. Mais maintenant que je suis TANNÉE de ma grossesse, ça me donne une méchante motivation pour vivre mon accouchement. J'ai aussi très hâte d'y voir sa p'tite face!

mardi 5 mai 2009

Le sport, c'est aussi l'amitié!

Quand j'ai commencé à pratiquer le vélo et la course à pied en 2003, je le faisais en solo et ça me plaisait beaucoup. Bah! Parfois, mais très rarement, je roulais avec mon chum mais j'étais loin d'être à la hauteur alors ça me frustrait plus qu'autre chose!

Mais tout ça a vite changé quand je me suis inscrite sur le forum de discussion Vélocia en 2006. Sur ce forum de passionnés de vélo, j'ai fais des rencontres très enrichissantes.

J'ai fais ma première sortie avec eux un peu à l'aveugle. Quand j'y repense, je trouve que j'ai eu du guts! J'allais rouler, au printemps, dans le Vermont et ses côtes (en commençant par la Joy Hill à Frelighsburg) avec des cyclistes de route ... sur mon vélo hybride Minelli en chromoly à 250$. J'ai eu de la chance que ce soit des perles rares qui m'accompagnaient. Je me souviens très bien qu'à mi-chemin, je voulais abandonner car je n'étais plus capable de les suivres. Et bien ils m'ont attendu et j'ai terminer ma plus longue (64 km) et côteuse randonnée de vélo de ma vie, avec ses merveilleux cyclistes! Encore aujourd'hui, avec mon vélo de route, j'ai un immense plaisir à partager le bitume avec eux!


Vélocia, ce fut et c'est encore des rencontres de tout genre, de tout âge et de tout niveau. J'ai beaucoup appris avec eux et de belles amitiés se sont formées. C'est ma petite famille de cyclistes passionnés! Et je dois dire qu'aujourd'hui, quelques uns d'entres eux sont devenu de très bons amis qui m'ont fait vivre de grandes émotions.


Au bas de la mythique ride de Jay Peak, été 2007.


Janis (Tikiman), Patrick (PatDu), JP (Ironman), Marie-Ève(MELendorphine), Lise (Vamp), Martin (Defrag) et Pascale (Pascaline) ... belle journée d'automne autour du Lac Champlain.


Patrick, Philippe, Martin, Lise, mon chum et moi en haut du Mt. Whiteface.
Récit remplie d'émotions
ici et vidéo supplémentaire ici.


Quand je me suis mis à écrire mon blogue, des contacts super intéressants se sont formés. C'est là que j'ai découvert à quel point le monde est petit et drôlement inspirant. Ma plus grande fierté, c'est d'avoir rassembler des passionné qui, pour la plupart étaient des blogueurs, à ma course à relais entre Montréal et Québec. Quelle aventure! Sans mon blogue, je n'aurais pas rencontré ses gens et l'expérience entre ses deux villes n'aurait peut-être pas vu le jour. Aujourd'hui, ma vie est enrichie par ses athlètes.


Le groupe au départ du Stade Olympique.
Charles, Christine, Martin, Christopher, Marc, Yoan, Jean-Paul, moi, JP, Guillaume et Véronique


27 heures plus tard, arrivés à destination, épuisés et heureux!

Ensuite, je me suis inscrite au club de course Vainqueurs. Je ne suis pas allée dans ce club pour le coaching. Bien que Jean-Yves a tout mon respect, personnellement, je ne ressens pas le besoin d'être encadré en course à pied. Courir, c'est mon moment de solitude à moi. Mon amoureux était membre depuis quelques mois et il semblait apprécier l'expérience de groupe. Je suis alors sortie de ma tanière pour aller courir avec d'autres passionnés comme moi! Et dieu sait que j'en ai rencontrés ... là aussi, de tous les niveaux et de tous les âges. J'étais intimidée au début mais je me suis rapidement fait une niche dans le club. C'est là que j'ai rencontrée Véronique. La blogueuse que je lisais. Une amitiée s'est tranquillement formé.

Avec le temps, je me suis liée d'amitié avec d'autres coureuses et elles sont tous extraordinaire. Invincibles aussi! C'est un privilège pour moi que de les cotoyer.

À travers tout ça, d'une personne à l'autre, j'ai eu d'autres connaissances qui sont devenu aussi des ami(e)s et des collègues sportifs. C'est un magnifique et vaste réseau que j'aime garder tout près de mon coeur.

Le sport a enrichie ma vie à beaucoup de niveaux! Je continue à être une bête solitaire, c'est dans ma nature profonde, mais je ne pourrais plus me passer de ses belles rencontres qui m'offrent de belles tranches de vie!

dimanche 3 mai 2009

Courir pour la forme

Le journal La Presse a parti un dossier, voir un magnifique projet pour encourager les gens à bouger, plus particulièrement par la course à pied. Courir pour la forme! Ils ont choisi 4 personnes qui s'entraîneront pour les 4 distances du Marathon de Montréal le 13 septembre prochain. Ils ont tous des histoires touchantes ... perte de poid, un hommage à un ami qui est parti trop vite, une survivante du cancer du sein et une généreuse amie qui a donné son rein.

Je trouve ça fantastique comme initiative. En ce dimanche matin, j'ai fais le plein de lecture très stimulante. Pour marquer la lancée du projet, plusieurs journaliste/chroniqueur livrent leur hommage à la course à pied. J'ai bien aimée le texte de Foglia, j'ai été ravie d'apprendre que Vincent Marissal est un coureur d'expérience, le témoignage de Sophie Allard est très touchant et que dire du nouveau blogue d'Yves Boisvert, que j'adore!. Il fera le marathon, une première pour lui. Il va sans dire que je l'ai ajouté dans ma liste de blogue!

Ils ont aussi une page sur Facebook pour rassembler la communauté des coureurs. Ce sera une belle source d'inspiration et de motivation pour plusieurs personnes.

Je salut donc l'initiative de ce journal. Bravo et bonne lecture!

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Est-ce que je vous ai mentionnée récemment que courir me manque?!!!
Ma dernière sortie remonte au 17 février. Je suis à mi-chemin pour mon retour dans mes running!

vendredi 1 mai 2009

Petite ou grande frousse pendant ce long taper!

J’ai eu une bonne frousse hier. Pour la première fois, j’ai eu un vrai symptôme de possible pré éclampsie. Des points lumineux m’ont aveuglé la vue pour un bon 30 secondes. Et ce, 20 minutes avant mon rendez-vous tant attendu chez ma massothérapeute/amie Mizz Pitlipitli qui allait me soulager le dos qui, avouons-le, en avait grandement besoin! J'ai annulée mon rendez-vous.

Ma pression était haute. Autour de 164/92. Je ne voulais pas paniquer, mais c’était difficile de rester zen. J’ai fais mini sieste après mini sieste tout en prenant ma pression entre chaque repos. Ça ne baissait pas tant que ça. En soirée, après avoir préparé mes valises, je me suis décidée, un peu à contre cœur, de téléphoner au Centre des naissance de mon hôpital. À contre cœur car je n’ai aucune envie d’y retourner pour y séjourner. L’infirmière m’a simplement dit de continuer à me reposer, de diminuer mes activités et de prendre moins souvent ma pression. De me calmer finalement. C’est ce que j’ai fait. Je suis allée me coucher.

Nuit stressante et pas trop reposante. J’avais peur d’avoir d’autres symptômes. Ça m’a fait réaliser que plus ma grossesse avance, plus les risques de complications augmentent. Malgré tout, c’est mieux que je reste calme. Mieux pour moi et pour bébé! Plus facile à dire qu’à faire …

Demain, j’aurai 34 semaines de grossesse dans le corps. Nous sommes tout prêt du fil d’arriver … ou est-ce un fil de départ! Hehe! Sûrement un peu des deux!

Je me sens comme dans un long taper qui dure trop longtemps. Je ne suis pas bonne pour attendre. Ma patience en prend un sacré coup! Mais en même temps, je prends mon mal en patience et je relaxe. Je respire la tranquillité qui m’entoure. J’ai hâte que ça bouge, mais je sais que présentement, je dois me réjouir et surtout, profiter de cette tranquillité.

J’ai hâte de voir le visage de bébé. D’y voir son petit corps, juste à la sortie du mien. Ce sera surréel et beau, j’en suis sûr. J’ai hâte de savoir si c’est un petit garçon ou une petite fille. J’ai hâte de l’embrasser, de lui souhaiter la bienvenue dans notre monde.

Revenir à la maison à 3, devenir une famille. Observer la réaction de Muscade, ma chienne, face au nouveau membre de notre famille. Me faire une nouvelle routine … qui changera souvent! Retrouver mon corps, retrouver mes sports, me découvrir dans ma nouvelle vie, découvrir mon amoureux dans la sienne … il y a tant de choses à anticiper. Ça me fait rêver!