lundi 22 octobre 2007

Recap Semaine du 15 octobre

Cette semaine, j'ai fait le strict minimum ... j'ai eu du mal à me remettre de mon 28 km et de mon entraînement sur piste. Le reste de ma semaine fut difficile avec une finale semée de doute et d'insécuritée ...

Mardi : 10 km
Entraînement en intervalle sur piste avec le club que j'ai adorée et ou j'ai trop donnée.
Le résumé est ici.

Mercredi : Repos.
J'avais mal partout, j'étais fatiguée et ça ne me tentais pas de courir. J'ai cru bon de prendre off pour mieux courir le lendemain.

Jeudi : Un maigre 8 km (au lieu de 12 km)
Bof. Ça allait, mais sens plus. On dirait que la motivation est pas là. J'ai presque l'impression que je cours pas obligation ...

Dimanche : 17.7 km (au lieu de 23 km)
Parfois, il nous arrive de vivre des choses qui nous surprennent, des choses auxquelles on ne s'attend pas. Aujourd'hui, ce fut le cas pour moi.
Au départ, j'étais bien, heureuse d'aller courir pour une fois cette semaine. Il faisait super beau, une merveilleuse journée d'automne. Je suis partie mollo, en respectant mon rythme naturelle. Ce n'était pas du tout forçant. Je suis allée au Parc Maisonneuve. Il y avait beaucoup de coureurs. Je me faisait dépasser comme ça ne se peut pas. Je me suis alors mis à regarder ma montre avec obsession. Quand j'ai vu ma vitesse moyenne à 8.9 km/h, c'est là que la psychologie à fait son oeuvre sur moi. Mon corps voulais aller à un rythme x et ma tête voulais aller plus vite.
Rendu à 10 km, ça faisait 1h07 que je courrais. Horreur. J'avais presque honte. D'habitude, pendant mes longues sorties, j'arrive à 1h02 au 10km. Je me suis mis à courir un peu plus vite, même si c'était moins confortable. Mais on dirait que tout ça m'écoeurait. J'ai commencée à avoir des idées négatives dans ma tête et je ne m'amusais plus du tout.
Je suis sortie du Parc Maisonneuve en me disant que j'allais finir mes 23 km dans les rues pour faire changement. Mais en me dirigeant vers chez nous, ça allait de moins en moins bien. Ce n'était pas mes muscles ni mon souffle qui n'allaient pas bien, j'avais juste plus d'énergie. Je n'avais plus envie de courir.
Je suis alors entré chez moi, après 17.7 km. Et j'ai pleurée.
J'étais découragée. Mon chum ne m'a jamais encore vu dans cet état après un entraînement. Après s'être assuré que j'était correct et comme c'était à son tour de courir, il est partie pour 3h et je me suis couchée et reposée pendant qu'il s'entraînait. J'ai alors mis en doute mon marathon.

En soirée, mon chum et moi avons beaucoup échangée sur le sujet. Pour trouver la raison de ce qui m'arrive. Il y a plusieurs raisons, mais la principale, c'est que je me met trop de pression pour bien ''performer'' pour ce premier marathon. JP m'a demandé de lâcher prise et que mon rythme sera le miens et que ce sera le bon.
Si j'ai besoin de repos, je le prend sens culpabilitée. Chose qui n'est pas facile à faire.
D'après lui, je suis prête pour le marathon. Je suis si près du but ... il me reste une longue sortie avant mon taper. Je ne peux pas abandonner maintenant dit-il ...

MERCI JP pour hier. Tu m'as donnée de l'énergie et la ''drive'' pour continuer.
C'est drôle car d'habitude, c'est moi qui joue ce rôle dans ses moments de découragements quand il s'entraîne fort pour ses Ironman ... c'était son tour hier et il a très bien fait ça !!!

Mais je vous jure que cet entraînement est pour moi 10 fois plus difficile que ma préparation du demi iroman. Au demi ironman. j'avais le vélo pour faire changement et un volume de course à pied moins important qu'au marathon.

Donc, mon total de la semaine : 35.7 km ... pis c'est ben correct comme ça !!!

5 commentaires:

Patricia a dit...

Je trouve que JP est un homme très 'wise' :)

Lâche pas... tu es si proche...

Véronique a dit...

Ça arrive à tous les coureurs ces remises en question. Je ne dis pas ça pour banaliser ce que tu ressens, mais plutôt pour te montrer que tout le monde se trouve poche à un moment ou à un autre.

C'est tellement facile de se comparer aux autres. Et oui, c'est frustrant de se faire dépasser ! Je sais ce que je sais. Je cours très lentement et je trouve ça toujours dure pour l'orgueil de voir des speedy gonzalez qui s'entraîne beaucoup moins que moi et qui performe plus.

Rappelle-toi que la course, c'est "toi contre toi".
Tu vas réussir à terminer ce premier marathon. Tu as une énergie émotive que plusieurs n'ont pas. Ta passion, on la sent. Tu vas pouvoir puiser cette énergie pendant le marathon et je suis confiante que tu vas le faire et avoir du plaisir. C'est difficile, mais essaie de ne pas avoir d'objectifs autre que celui de finir la course. Tu ne peux pas rien prévois, je te le dis, c'est l'inconnu.

As-tu un livre qui parle de la course ? Je pourrais te prêter le mien qui parle entre autres des stratégies de course pour chacune des distances. C'est ma bible ! Dès que j'ai un down, je le feuillette. Je pourrais te l'apporter demain si tu veux.

Sylvie a dit...

Merci les filles !
Vous encouragements me touchent beaucoup.

Du coup, je me sens mieux aujourd'hui. Demain, je vais m'essayer pour un 6-7 km relaxe ...

Véronique, je viens de t'envoyer un courriel !

Phil a dit...

That's tough. Everyone has bad days, and its often hard to rationalize that when you're training so hard for a goal. If ever things go bad again, just remember that you've already done 2/3 marathon ... wow. Pont Jacques Cartier .. after 20+ km !!!! Even if you have to crawl it, that's worth an extra 10K for effort.

(désolé, mon écriture en français est terrible)

Anonyme a dit...

Ne lâche pas Sylvie!

Comme je te le disais, on traverse tous des moments difficiles lors de nos entraînements, mais on a tendance à ne se souvenir que des meilleurs! ;-) Je suis convaincue que tu es prête pour ton marathon l'essentiel, c'est de ne pas oublier que tu cours pour toi et pour ton seul plaisir!! ;-)) En tout cas, moi, je te félicite pour ton courage!!

À bientôt!
BizOOOO
Vérane